Le Parapluie Fermé sous la Pluie

Chapitre 1 — Le calme au milieu de la tempête
Pluie. Tonnerre. Klaxons. Antoine reste immobile, parapluie fermé, trempé jusqu’aux os.
Tout le monde court. Lui, non. Il lève les yeux, respire. Pour la première fois depuis des mois, il lâche prise.

Au bureau, c’est le même chaos. Équipe en sous-effectif. Piles de dossiers urgents. Antoine travaille plus dur, toujours, sacrifiant sa vie, sa santé, sa joie.

Chapitre 2 — Les souvenirs de rires
Il se rappelle les rires. Claire et Julien, café partagé, mails absurdes, petites blagues.
Avant, le travail avait un côté presque agréable. Aujourd’hui, même sourire semble impossible.

Chapitre 3 — Le point de rupture
Un matin, Julien se trompe d’adresse pour un courrier important. Claire explose :
"Je ne suis pas ton assistante sociale !"
Antoine observe, stupéfait. Les collègues qui riaient ensemble sont désormais au bord de la confrontation pour une simple erreur.

Chapitre 4 — La révélation sous la pluie
Puis vient la pluie. Antoine s’arrête. Parapluie fermé. Les épaules se relâchent.
Pour la première fois, il ne lutte pas. Il accepte. Il se rend. Juste lui. Juste le ciel.

Chapitre 5 — Les premiers pas vers le lâcher-prise
Le lendemain : plus d’emails après 18h. Les urgences ? Plus seulement sa responsabilité.
Il aide, mais sans s’épuiser.
Il redécouvre les balades en forêt avec sa femme. Les odeurs, la lumière, le vent. La vie se réveille.

Chapitre 6 — Le choc positif
Un matin, il parle à son patron :
— « Antoine… ? »
— « Je démissionne. »
— « Pourquoi ?! »
— « Je ne peux plus tout porter seul. Ni pour vous, ni pour moi. J’ai d’autres projets. »
Le patron reste figé, puis sourit avec compréhension :
— « Vous avez raison… il faut embaucher. Merci de m’avoir ouvert les yeux. »

Chapitre 7 — Après la pluie
Au bureau, Claire et Julien rient de nouveau. De nouveaux collègues arrivent. L’ambiance change.
Antoine marche dans la forêt, main dans la main avec sa femme.
La pluie coule sur son visage. Il sait qu’il a vraiment lâché prise. Libre, enfin.