🧥 : Le costume d’Adrien
🟦 Chapitre 1 – Le cadre parfait
Adrien, 42 ans, portait toujours un costume impeccable.
Cravate ajustée, chaussures cirées, regard maîtrisé.
Directeur marketing d’une grande boîte parisienne, il était “solide”, “fiable”, “professionnel”.
Mais personne ne voyait qu’il rentrait le soir et restait des heures à fixer le mur blanc de son salon.
Sans musique. Sans émotion. Juste… vidé.
🟦 Chapitre 2 – La fissure
Un lundi, en pleine réunion, une stagiaire fait une présentation maladroite.
Adrien ne dit rien. Mais un collègue le taquine ensuite :
— “On aurait dit que tu avais avalé un glaçon. T’as pas souri une seule fois.”
Adrien sourit par politesse.
Mais à l’intérieur, il pense :
“Je ne sais même plus à quoi je ressemble quand je souris.”
🟦 Chapitre 3 – Le mail
Ce soir-là, il écrit un mail à ses collègues.
Pas pour annoncer un projet.
Pas pour fixer une réunion.
Juste ça :
“Je me rends compte que je ne sais plus exactement qui je suis en dehors de mon travail.
Que je suis fatigué de faire semblant d’être toujours sûr, toujours solide.
Je ne suis pas moins compétent. Mais je suis humain. Et j’aimerais qu’on parle aussi de ça, ici.”
Il hésite. Puis il appuie sur “Envoyer”.
🟦 Chapitre 4 – Les réponses
Il craint le malaise. Les regards gênés.
Mais les réponses arrivent.
Un collègue discret lui écrit :
“Merci d’avoir dit ce que je ressens depuis des années.”
Une autre ajoute :
“Ton message m’a donné la force d’enlever mes propres masques.”
🟦 Chapitre 5 – Le vrai costume
Depuis ce jour, Adrien ne met plus de cravate le lundi.
Il dit bonjour avec le cœur, pas avec la posture.
Il ose dire : “Je ne sais pas” quand il ne sait pas.
Et il sent qu’il est devenu plus… respecté.
Pas pour ce qu’il montre.
Mais pour ce qu’il ose ne plus cacher.
💡 Morale
On croit parfois qu’être professionnel, c’est se couper de soi.
Mais c’est souvent quand on ose être vrai… qu’on inspire le plus.
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