Le miroir de Léna : comment elle a réappris à se regarder avec amour
Léna ne se regardait plus dans le miroir depuis des années. Ce qu’elle y voyait ne lui appartenait plus. Jusqu’à ce jour où un enfant lui a tendu un dessin... Une histoire puissante sur l’estime de soi et la renaissance intérieure. Et l'amour
PAULINE J.
6/20/20253 min temps de lecture
🩷 : Le miroir de Léna : comment elle a réappris à se regarder avec amour
Léna ne se regardait plus dans le miroir depuis des années. Ce qu’elle y voyait ne lui appartenait plus. Jusqu’à ce jour où un enfant lui a tendu un dessin... Une histoire puissante sur l’estime de soi et la renaissance intérieure.
Chapitre 1 : La lumière froide des salles de bain
Léna avait 34 ans, un boulot stable, des collègues gentils, un appartement en ordre. Et pourtant, elle ne se regardait plus dans un miroir depuis presque cinq ans.
Chaque matin, elle se coiffait de profil. Elle s’habillait sans lever les yeux. Et dans les reflets de vitrines, elle tournait la tête comme si son image la blessait. Ce n’était pas qu’elle se trouvait laide. C’était plus profond. Comme si elle ne reconnaissait plus ce visage, cette femme aux traits éteints.
Elle se souvenait encore du jour où ça avait commencé. Une rupture brutale, suivie d’un burn-out. Puis cette sensation d’échec, de honte, de poids intérieur. Tout s’était figé. Et son reflet était devenu l’ennemi silencieux de son quotidien.
Chapitre 2 : Le dessin du petit Jules
Léna travaillait dans une médiathèque. Elle organisait des ateliers lecture pour enfants. C’était son moment de respiration. Là, elle riait, elle jouait, elle racontait.
Un mercredi après-midi, un petit garçon nommé Jules lui tendit un dessin. On y voyait une femme avec un grand cœur rouge sur la poitrine, et un sourire immense. « C’est toi, madame Léna », dit-il, fier.
Elle le remercia, touchée… Mais quelque chose la troubla. Ce dessin, cette version d’elle pleine de lumière, ne correspondait à rien de ce qu’elle pensait dégager. Elle rentra chez elle, fixa le dessin sur son frigo, et cette nuit-là, elle pleura.
Pas de tristesse. De reconnaissance. Quelqu’un la voyait encore.
Chapitre 3 : Ce que je ne veux plus me dire
Le lendemain, Léna prit une décision simple mais radicale : écrire tout ce qu’elle se disait intérieurement chaque jour.
Pendant trois jours, elle remplit des pages entières de phrases dures, de jugements, de petites violences invisibles :
« Tu n’y arrives jamais. »
« T’es trop molle, trop banale. »
« Regarde-toi, franchement. »
« Tu n’es pas aimable. »
Elle relut tout. Et comprit que la personne la plus cruelle avec elle… c’était elle-même.
Chapitre 4 : La réparation invisible
Elle commença une thérapie. Une première pour elle. Ce n’était pas confortable. Elle doutait. Elle résistait. Mais chaque semaine, une couche tombait.
Elle apprit à parler à cette part d’elle qui avait été blessée. À écouter sans juger. À déposer les armes. Et surtout… à réapprendre à se regarder.
Un soir, après une séance bouleversante, elle se mit face à son miroir. Elle n’y chercha pas la beauté, ni la perfection. Juste un contact. Juste un « je suis là ». Elle pleura longtemps.
C’était le début d’un pacte avec elle-même : se revoir sans se fuir.
Chapitre 5 : Le rituel du matin
Elle créa un rituel chaque matin. Une musique douce. Une tasse de thé. Et trois phrases qu’elle prononçait les yeux dans les yeux :
« Tu mérites d’être bien. »
« Tu fais de ton mieux. »
« Tu es plus que ce que tu crois. »
Au début, elle ne croyait pas à ces mots. Mais le corps, lui, écoutait. Et les jours passaient.
Sa posture changea. Son regard aussi. On commença à lui dire : « Tu as l’air différente. Plus lumineuse. »
Elle ne changeait pas pour plaire. Elle revenait simplement à elle.
Chapitre 6 : Le miroir retourné
Un matin, en rangeant ses affaires, elle retrouva l’ancien miroir de sa salle de bain, posé à l’envers depuis des années. Elle le nettoya doucement, le remit en place, et s’y regarda pleinement.
Elle sourit. Il ne s’agissait pas d’aimer chaque centimètre. Mais de ne plus se fuir.
Elle pensa à Jules, à ses séances, à toutes les fois où elle avait voulu disparaître.
Et elle se dit :
« Je suis vivante. Et je mérite d’être regardée. »
💡 Morale : Le regard qu’on porte sur soi est le premier miroir à réparer
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